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Bassano Romano (VT) – Approuvée la délibération pour le droit de vote actif et passif aux citoyens immigrés

Interview à Giancarlo Torricelli, Vice maire de Bassano Romano

On a interviewé Giancarlo Torricelli, vice maire de Bassano Romano

R: La Commune de Bassano Romano est depuis des temps engagé sur le terrain de l’affirmation de nouveaux droits de citoyenneté en faveur des migrants, plus complètement pour l’extension des nouveaux droits, on est entrain de travailler sur l’idée d’un welfare municipale qui soit inclusif et non exclusif sur le terrain des nouvelles pauvretés. D’ailleurs on avait décidé, beaucoup plus tôt qu’au niveau national le débat émergerait avec la proposition de Fini autour de ce sujet, de procéder de toute façon à l’inclusion de ce droit au nouveau statut dans la Commune. On retient tout simplement que les citoyens, donc les gens qui vivent dans la Commune ; en faite dans la proposition de statut on ne parle même pas de résident, mais simplement de citoyens qui vivent dans la Commune et donc ont les problèmes liés au logement, les problèmes liés à l’accès aux services, dont les fils fréquentent les écoles de Bassano Romano, alors qu’ils aient aussi le droit de participer à la formation des décisions qui regardent cette communauté, qui regardent cette municipalité. Donc pour nous il est absolument normal d’inclure cette modification du statut qui s’adresse aux citoyens migrants et aux apatrides.

Q: Et votre commentaire sur la proposition du vote administratif aux citoyens non communautaires de Fini pour notre spéciale qu’on offre sur le site du Projet Melting Pot.

R: Je crois que la proposition de Fini soit simplement la proposition d’une droite qui joue sur la peau des immigrés sa partie interne à la coalition du gouvernement. Il me paraît du tout irrecevable une proposition qui introduit de nouvelles discriminations, voir à base du vote même, et je trouve surprenant qu’ils y aient des forces politiques que je ne pensais par contre capable de pouvoir entreprendre sur ce terrain une action commune avec Fini et avec le centre droite. Je ne crois pas que cela puisse être la route, je ne crois pas qu’on doit absolument rien attendre de ce cadre politique national. Il me paraît plus intéressant le travail que beaucoup de municipalités font, beaucoup de communes, beaucoup d’entités locales, ce qui est de faire vivre une pratique de droits pour les migrants à partir des territoires, à partir des communautés locales. Je crois que ce soit la route pour chercher d’affirmer une idée diverse, participative et inclusive qui regarde aux migrants, qui regarde plus complet les nouvelles pauvretés qui traversent nos territoires , et certainement pas la route que Fini propose.