Per la libertà di movimento, per i diritti di cittadinanza

Centres de rétention – Non au CIE de Falconara

Annonce de l’Ambassade des Droits – Ancona

Pourquoi ne faut-il pas construire un CIE à Falconara :

1. Derrière cette abréviation, d’abord CPT (Centre de Permanence Temporaire) puis CIE (Centre de Identification et Expulsion), se cachent des véritables prisons pour migrants qui prévoient la détention jusqu’à six mois. On y renferme des personnes qui fuient de leurs pays à cause de la pauvreté, des guerres ou des persécutions, en rêvant un monde meilleur.. mais en étant sans un morceau de papier, au lieu d’être aidées et accueillies, en Italie elles ne trouvent que la peur, le désespoir et un billet sans retour pour l’enfer d’où elles se sont échappées.

2. Ceci sont des lieus où les droits de l’homme fondamentaux ne sont pas respectés, où la détention administrative crée une position juridique arbitraire. Des lieus où la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme est constamment et systématiquement violée. Où les individus sont soumis à des traitements cruels, inhumains e avilissants.

3. C’est des structure racistes qui renvoient à la mémoire des ghettos nazis. Où la privation de liberté, justice et dignité amène à des actes barbares qui offensent les consciences non seulement de tout ceux qui y sont emprisonnés, mais aussi de ceux qui croient à la fraternité, à l’accueil et à la solidarité.

4. Ces lieus n’apportent pas de sûreté, au contraire ils déstabilisent les territoires où il sont bâtis. Dans les villes qui déraisonnablement ont accepté d’accueillir ces prisons, les fuites désespérées sont très fréquentes et provoquent souvent des accidents mortels pour les migrants. A dix ans de l’institution de ces centres on assiste enfin à des actes de résistance de la part des populations locales qui ne s’opposent plus seulement par des mots mais elles sont disposées à lutter pour faire fermer ces camps de concentration.

5. La Chambre des Comptes met en évidence les coûts excessifs de ces structures, pour certains centres on arrive à payer jusqu’à 90 euros pour chaque détenu, en offrant deux repas par jour, un espace à terre pour dormir et des conditions hygiéniques et sanitaires dignes du tiers monde. Argent qui remplit les poches des organisations qui gèrent les centres et qui sont complices de la violation des droits humains. Les gérants de telles structures reçoivent de l’état plusieurs millions d’euros par ans (environs cinq millions pour chaque centre), le seul intérêt étant le business et sûrement pas la défense des droits. Les mêmes fonds destinés à une politique d’accueil sérieuse pourrait donner beaucoup plus de résultats et combattrait la peur du divers.

6. La région Marche est un modèle à niveau international pour la capacité démontrée dans la gestion du phénomène migratoire. L’épais réseau de relations entre associations laïques et religieuses, a crée un tissu social qui à sut se donner par lui même les instruments pour la gestion de ce qui n’est pas un problème, mais une richesse culturelle et sociale. Le travail fait jusqu’à maintenant risque d’être détruit par la présence d’un centre de détention sur notre territoire.

Pour toutes ces raisons nous demandons que le Préfet nie l’autorisation à une prison pour les migrants dans un territoire où personne ne la veut. Encore plus, le seul qui s’est déjà démontré disponible a vendre n’importe quoi pour que les caisses municipales se remplissent, est bien le maire de Falconara. Nous invitons donc tout ceux qui, pour les plus différentes raisons, sont contraires au CIE à s’exprimer avec les moyens et les formes que plus considèrent adéquates, à accomplir actions de sabotage même symboliques qui empêchent la création de cette prison.

Ambassade des Droits – Ancona

Mercredi 25 février 2009

Traduzione dall’italiano a cura di Diego Mercatali)