Réponse– La loi italienne prévoit la perte de la citoyenneté italienne seulement en des rares cas tels l’infidélité à la nation comme indiqué par l’art. 12 de la loi n. 91/1992 qui gère la citoyenneté.
La loi prévoit que le citoyen italien perd le citoyenneté s’il accepte un emploi publique ou une fonction publique d’un Etat étranger ou fait le service militaire pour un Etat étranger. Dans ce cas le gouvernment italien fixe une date pour abandoner l’emploi ou la fonction ou le service militaire et si la date n’est pas respectée la citoyenneté italienne est perdue.
Egalement, un citoyen italien que pendant une guerre avec un Etat étranger ait accepté ou n’ait pas abandoné un emploi publique, ou ait fait son service militaire pour l’Etat étranger sans y être obligé, ou il ait volontairement accepté la citoyenneté, perd la citoyenneté italienne au moment de la fin de l’état de guerre.
Comme on peut voir ce sont des hypothèse très particulières, difficiles à imaginer dans la pratique même parce que l’Etat italien n’est pas officiellement en guerre en ce moment et donc on ne peut pas envisager un risque de ce type.
Tout cela indique que la citoyenneté une fois obtenue est conservée.
Pour considerer toutes les hypothèses, nous devrions penser au cas où le mariage est totalement faux et simulé, à la suite duquel les conjoints n’ont pas vaicu ou cohabités comme mari et épouse. Dans ce cas, il serait théoriquement possible d’annuler la mesure administrative de concession de la citoyenneté. Cela se base sur le présupposé de la certitude d’une totale simulation des circonstances qui représentent une cohabitation comme mari et épouse.
La où il y a eu une effective cohabitation entre mari et épouse, cette hypothèse ne peut pas arriver.
Le mariage peut quand-même entrer en crise et la séparation peut arriver, mais cela n’entraîne pas la perte de la citoyenneté italienne pour les citoyens qui ont obtenu la citoyenneté italienne et vivent à l’étranger, comme pour le cas de personnes qui vivent en Italie.