Per la libertà di movimento, per i diritti di cittadinanza

Lampedusa – Le droit d’asile, un droit nié

Entretien acev F. Vassallo Paleologo, ASGI

R : « Il n’ y a pas de nouveautés de Lampedusa s’ils ne manquent pas de caisses de mort pour enterrer les migrants et le centre de détention de l’île s’éclate. Aussi pour ces deux dernières tragédies il s’agit de personnes, en provenance de la Somalie, qui aurait eu tout le droit de demander l’asile dans notre pays et non d’être contraint à affronter les voyages qui souvent les portent à la mort. Maintenant aussi le Centre de Permanence Temporaire, est bondé d’immigrés qui en réalité aurait besoin de bien autre chose pour pouvoir affronter ces jours après la tragédie qu’ils ont vécu.

Toutes les personnes viennent renfermés pour une période aussi indéterminée car avant le contrôle de la part du magistrat et la mesure d’expulsion, des jours passent qui ne viennent non plus calculé dans les 60 jours prévu comme temps maximum qu’ils peuvent rester au CPT. Il y a par exemple une cimetière qui hôte un nombre imprécis de corps de clandestins récupérés en mer aussi des pêcheurs ce qui est un premier problème. Il y a des caisses de mort qu’on ne réussit pas à trouver. Il y a le transfère sur la terre ferme que souvient arrive avec des jours et des jours en retard. Il y a surtout le prospectif de la construction d’un autre méga CPT qui devrait substituer l’actuelle structure qui se trouve à l’intérieur de l’aéroport. Sur ceci il y a eu une grosse polémique de la part des habitants de Lampedusa car de cette façon l’île ne serait plus une partie du territoire italien, mais un avant-poste de notre territoire, dans une zone quasi extraterritoriale, où les immigrés seraient tenus en attente de la rapatriement. De ce point de vue l’île changerait sa vocation, principalement touristique, avec un centre de 500 immigrés détenus là stable, elle deviendrait un centre de détention géant.

Lampedusa est particulièrement stratégique car en réalité la proposition cachée est celle de réaliser de les rapatrier au moins vers des pays où il y a des accords de réadmission directement de ces lieux, évitant que physiquement ces personnes puissent entrer dans d’autres parties de l’Italie.

Je souligne un donnée incontestable : le plus grand pourcentage de personnes qui débarquent à Lampedusa sont des demandeurs d’asile. Ce sont des personnes qui proviennent de Liberia, de Soudan, de Somalie, comme les derniers qui sont arrivés, ce sont des personnes qui auraient le droit de demander l’asile et qui auraient aussi le droit d’entrer dans notre pays sans devoir se confier aux trafiquants et sans devoir risquer ce qu’on vient de voir.

Malheureusement, la manque d’une normative sur l’asile, l’impossibilité de demander l’asile en se dirigeant par exemple à notre consulat dans un autre pays comme l’Egypte ou la Tunisie, tout ceci engraisse les poches des trafiquants. S’il y avait une normative sur l’asile qui permettrait à ces personnes d’entrer légalement il est évident qu’ils pourraient arriver dans notre pays tranquillement en avion ou avec un ferry et non en se noyant en mer. D’ailleurs, je voudrais rappeler que depuis quelques mois des normes réglementaires sont en vigueur qui implémentent la Bossi-Fini pour ce qui regarde le repoussement en mer et la bloque navale des unités qui transportent des clandestins. Pendant les mêmes jours que ces tragédies se sont produites une autre embarcation avec des égyptiens était en train d’entrer dans les eaux italiennes en provenance de Malta et a fait marche en arrière. On ne sait pas si l’a fait car il a été entouré par nos unités ou si les maltèses sont intervenus : ceci sont des modalités qui restent toujours obscures, confuses, et sur lesquelles on devrait faire beaucoup de clarté quand il s’agit de vies humaines et de personnes qui arrivent dans notre pays aussi pour demander l’asile.

Donc on est très préoccupé pour cette attitude de nos unités navales, d’ailleurs avec une chaîne de commande qui arrive jusqu’au Ministère de l’Intérieur à Rome. On est préoccupé car ces tragédies malheureusement en appliquant ces normes réglementaires, en appliquant ces lois, ne pourront que se répéter. Par rapport à ce besoin , il faut faire quelque chose pour empêcher que ceci continue. Quand un soudanais, quand un somalien arrive en Egypte ou en Tunisie ils doivent avoir le droit reconnu, aussi éventuellement à travers la représentation du HCNUR, de pouvoir valoir leur droit d’asile dans ces pays et non être contraint à y rester pour des jours et des jours, pour des semaines, dans des lager de récolte géré cette fois par la criminalité dans les pays principales de l’Afrique du Nord, en attente d’un passage que dans de nombreux cas est un passage vers la mort.