Ces jours-ci, à la préfecture de Padova, s’est tenue à une réunion d’ajournement pour les opérateurs ( syndicats, associations, communes, questura ) sur le traitement des dossiers de séjour.
Il est vrai que chez les fonctionnaires il apparaît avec évidence une nette insatisfaction en ce qui concerne le service que les postes italiennes fournissent aux usagers mais aussi aux questure.
Une donnée déconcertante émerge, 65% des demandes envoyées avec le système postal est erroné ou incomplet. Ou bien la demande est imcomplète, ou les données sont erronées ou encore pour d’autres défauts que le système opératif des Postes n’est pas même capable de décrire.
D’autre part, le système de lecture optique avait déjà créé d’énormes problèmes avec les kits utilisés pour le décret des flux 2006. Cela pour le simple motif qu’il n’existe pas de système de lecture qui puisse lire n’importe laquelle des écritures, sur n’importe lequel des formulaires.
Comme on dit «le défaut réside dans le manche» ou ici dans le système qu’on a pensé utiliser et qui n’est pas assez fiable.
Cette donnée qui surgit met en évidence le caractère draconien de cette réforme qu’on a prétendu introduire pour «simplifier» la procédure.
Par exemple, la Questura de Padova (qui dans le Veneto avait les délais les plus courts) maintenant, avec la nouvelle procédure, se retrouve avec des délais qui ne lui permettent plus de garantir ni le même nombre qu’avant ni même de savoir ce qui arrivera concrètement.
Et puis reste le problème des temps morts.
Un autre aspect destiné à créer de prochains problèmes, c’est le permis de séjour électronique.
Actuellement on estime que le temps pour imprimer le nouveau permis (avec les dispositifs anti-contrefaçon, avec les puces qui mémorisent les empruntes digitales, etc.) demandera au moins 60 jours.
Ainsi, à partir du moment où le dossier est parfait et que la questura accepte de délivrer le permis ou la carte, il faut encore ajouter au minimum 60 autres jours d’attente. Il est clair que cela n’est pas une «simplification» surtout si l’on considère combien coûte le permis électronique (30euros).
Mais ce n’est pas fini.
Le problème des dates assignées pour les rendez-vous à la questura
Nous devons avertir ceux qui n0ont pas encore envoyé le formulaire avec ce système postal, de faire très attention au moment où ils iront consulter (avec un code) le site www. portaleimmigrazione.it pour vérifier l’état de leur dossier et la date de convocation à la questura.
Ce dernier problème naît du fait que le système des postes italiennes planifie les rendez-vous sans tenir compte des fêtes nationales, du saint patron, des jours fériés, du samedi et ainsi de suite.
Les rendez-vous sont planifiés d’une manière absolument inconsciente et qui ne correspond pas aux horaires et au fonctionnement des bureaux de la questura. En somme, les rendez-vous indiqués et la date à laquelle la questura pourra effectivement recevoir l’intéressé sont déphasés.
Il n’est pas nécessaire d’en rajouter pour évaluer l’efficacité de cette «simplification». En effet, même avec la plus mauvaise volonté il était difficile de la faire si compliquée…