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L’état d’urgence encore détourné contre les exilé-e-s

L’état d’urgence avait été détourné une première fois par la préfète du Pas-de-Calais contre les exilé-e-s, par un arrêté du 1er décembre 2015 punissant de 6 mois de prison et 7500 € d’amende le fait de se trouver à pied le long de la rocade menant au port.

Il l’est à nouveau par un arrêté du 19 janvier 2016 permettant l’expulsion d’une partie des habitant-e-s du bidonville sur une bande de 100 mètres le long de la rocade autoroutière et de la route de Gravelines.

Selon certaines rumeurs, l’évacuation sur une bande de 100 mètres le long du chemin des Dunes serait prévue par la suite. Rappelons que le lieu où se trouve le bidonville a été vendu aux associations comme un endroit où la présence des exilé-e-s serait tolérée, pour les faire participer à l’évacuation extra-judiciaire des squats et campements qui existaient auparavant.

https://goo.gl/maps/Uw28XSaF8xn

L’évacuation de cette bande de 100 mètres le long de la rocade et de la route de Gravelines avait été annoncée par la préfète le 8 janvier, sans le moindre début de justification légale. L’arrêté du 19 janvier vient combler ce manque d’apparence et permettre l’expulsion des personnes qui refusent de partir. L’état d’urgence s’avère encore une fois un outil à la disposition des préfets pour légaliser des pratiques arbitraires.

Vous pouvez télécharger ici l’arrêté du 19 janvier ici.