Per la libertà di movimento, per i diritti di cittadinanza

Nous retournons sur notre chemin: des îles prison dans la Mer Egée à la Balkan route

Depuis le début de l’année environ 50.000 personnes ont réussi à arriver à Lesvos, Samos et les îles du Dodécanèse; ils sont partie d’un flux migratoire, celui de la mer Égée, que ne s’est jamais arrêté et que s’est intensifié à nouveau pendant les derniers moins, à cause de la guerre d’Erdogan en Rojava aussi. Presque tous et toutes les migrant(e)s sont entassé(e)s dans les “hotspots” et dans des centres de première accueil en conditions dramatiques, d’urgence humanitaire “comparable à ce qu’on voit en zones de guerre ou lieux frappés de catastrophes naturelles”, a déclaré Cristos Christiu, président international de Médecins Sans Frontières (Msf). L’Union Européenne s’est dépensée pour retenir les réfugiés loin de l’Europe en comptant sur l’aide d’Erdogan, avec lequel en mars 2016 l’Union a siglée un accord infâme de 6 millions d’euros, que regarde la sous-traitance de la gestion de toutes les personnes migrantes qui viennent de l’Orient, le renforcement de la militarisation des frontières entre l’Europe d’une partie et le Moyen-Orient et la Grèce de l’autre, et enfin la surveillance du bras de mer dans la mer Égée. Dans la route balkanique les ressources et les fonds à disposition ont été utilisés surtout pour entraver de toutes façons possibles la mobilité des gens et pour criminaliser la solidarité active. Chaque Pays a adopté des politiques répressives avec l’objectif déclarée d’empêcher le passage, l’établissement temporaire et l’entrée dans les États membres de l’UE. Il veulent aussi rendre l’action solidaire indépendante compliquée et illégale. Derrière à la construction des barrières se cachent deux nouvelles façons de faire du commerce: la première, moins connue, est celle de sociétés faisant partie de lobbies, qui construisent les murs et fournissent la technologie et les services de sécurité que les accompagnent; la seconde, plus visible, est causée de la plupart des grands agences qu’interviennent après l’urgence humanitaire, et que se transforment, plus ou moins sciemment, en agents de contrôle, fonctionnels à l’actuel “régime des frontières”. Les îles de la mer Égée, en premier lieu Lesvos et l’hotspot de Moria, sont devenues des vraies et propres “îles prison” où les migrants subissent une “restriction géographique” qui leur empêche d’aller vers la péninsule. Le nouveau gouvernement de droit grec paraît attendre cyniquement une grande catastrophe avant d’évacuer en masse les hotspots. Les frontières de la Balkan route, en particulier le passage entre la Croatie et la Bosnie-Herzégovine, ont été militarisées, ainsi provoquant une considérable augmentation de rejets et une intervention violente de polices de frontière, qui agissent comme moyen de dissuasion au mouvement libre; de plus, on commence à voir à nouveau, comme en Hongrie et en Bulgarie, des groups de paramilitaires qui surveille la frontière. Emblématique est le cas de la Bosnie: depuis le début de l’année environ 20.000 personnes sont arrivées entre Bihać et Velika Kladuša et les organisations solidaires doivent agir en semi-clandestinité seulement pour distribuer des choses à manger et des vêtements. Dans une situation aussi compliqué, en laquelle tous les instruments législatifs et coercitifs sont en fait utilisés pour empêcher le libre mouvement de migrants, et où les droits fondamentals que concernent la protection internationale sont refusés ou appliqués d’une façon extrêmement arbitraire, nous pensons qu’il soit fondamental de se mettre de nouveau en marche et retourner à parcourir cette route, de la Grèce à la zone balkanique. Dans les jours prochains nous retournerons en Bosnie et du 3ème au 8ème de janvier nous serons de nouveau dans l’île de Lesvos. Ces deux voyages collectifs seront une autre étape pour structurer notre travail en ces zones. Nous continuerons à tenir sous contrôle ce que se passe ici et à le raconter grâce à nos moyens de communication, conscient(e)s que la situation pourrait changer très rapidement et que seulement être là permit de saisir complètement ces transformations; nous ferons ça en regardant à l’Europe comme à un espace potentiel où on peut agir pour construire des connections, où rechercher des alternatives radicales, de la solidarité humaine et créative, des luttes communes pour la liberté de mouvement de tous et toutes. #lesvoscalling #overthefortress #opentheisland #stopeuturkeydeal Pour participer à la campagne écrivez à [email protected] Organisent et soutiennent la campagne (cette liste est en train d’être mise à jour): Progetto Meltingpot Europa; Associazione Open Your Borders – Padova; Centro Sociale Bruno – Trento; Welcome Refugees – Vicenza; Talking Hands – Treviso; Casa dei beni comuni – Treviso; CSO Django – Treviso; Associazione Caminantes – Treviso; CS Bocciodromo – Vicenza; Non Una Di Meno – Vicenza; CSO Pedro – Padova; Scuola di italiano Liberalaparola – Padova; CSA Arcadia – Schio; Parole in Movimento – Venezia; Centro sociale Rivolta – Marghera; Scuola di italiano Libera La Parola – Trento; Bozen Solidale; Spazio Autogestito 77 Bolzano; Non Una Di Meno – Venezia; … – Soutenez le projet: Une action solidaire pour les femmes captives sur l’île de Lesvos) – Un’azione solidale per le donne confinate sull’isola greca di Lesvos

Attached documents

#Lesvoscalling

Una campagna solidale per la libertà di movimento
Dopo il viaggio conoscitivo a ottobre 2019 a Lesvos e sulla Balkan route, per documentare e raccontare la drammatica situazione sull'isola hotspot greca e conoscere attivisti/e e volontari/e che si adoperano a sostegno delle persone migranti, è iniziata una campagna solidale lungo la rotta balcanica e le "isole confino" del mar Egeo.
Questa pagina raccoglie tutti gli articoli e il testo di promozione della campagna.
Contatti: [email protected]