Per la libertà di movimento, per i diritti di cittadinanza

Servizio immigrazione e promozione dei diritti di cittadinanza (Venezia)

Treviso – Manifestation “Humanity Day”

Compte rendu par Rosanna Marcato

Pardonnez-moi, si aujourd’hui , en me référant à la manifestation de Treviso, je commence avec un souvenir personnel , mais dans la Marca Trevigiana, j’ai passé les années de mon enfance et, dimanche, pendant la belle manifestation de l’Humanity Day, au moment où un monsieur sur la scène a salué les immigrés de sa ville dans leur langue d’origine, le souvenir de cette vieille citoyenne avec laquelle je passais des entières après-midi à l’écouter raconter de l’Amérique m’a affleuré.Douzième d’une famille de 15 fils qui survivaient comme métayers , elle était parti âgé de 18 ans avec deux frères pour l’Amérique.
Mais pour elle, tout allait mal, elle ne résistait pas d’être lointain de sa terre et surtout de son amour, laissé à la maison.
Après deux années, elle retourne et depuis , elle a vécu dans sa campagne, avec ses vaches et sa vignette toujours plus précieuse, aujourd’hui source parmi les plus prestigieux de vin DOC.
Mais Eleonora, race pure piave, attaché à sa terre, à ces douces collines , doté d’une curieuse intelligence pour les choses de la vie, avait vécu son aventure, choisissant amour pour les autres. Son arrivée en Amérique n’était pas un des meilleures et ils étaient parvenu à faire les mêmes fatigues dans d’autres champs avec d’autres patrons, en compagnie d’émigrants polonais, russe, allemand et irlandais.
Chacun d’entre eux avait étudié quelque chose, mais surtout elle avait appris que le monde était plus vaste et compliqué que son champ. Et ceci., elle l’avait conservé dans le coeur, chez elle on pouvait aller pour un réconfort, pour une aide, et ils étaient nombreux à le faire et pour chacun, elle avait une réponse. Elle disait: qui a souffert ne doit pas oublier et qui a eu de la chance doit partager avec les autres de ce que la vie lui a donné.
C’est ce que Eleonora enseignait, non la mesquinerie et la vulgarité de qui, comme Gentilini se prend arrogant le droit de représenter ces terres. Le père de Carlo Giuliani sur la scène de Treviso a dit que le pire défait et le pire coup est d’être indifférent, indifférent à la vie, indifférent aux autres, indifférent pour soi-même.
Personne s’indigne plus face au rien, ni aux morts des débarquements, ni à la réduction d’esclavage de milliers de femmes et d’enfants, ni au fait que de travailleurs qui contribuent d’une façon déterminante à la richesse de cette terre doivent dormir dans la rue. Les soi-disant ” modérés ” ne se sentent pas méchants, ils sont simplement réalistes, personne, ils disent, leur avaient demandé de venir, ils pouvaient s’en passer .
Mais, c’est justement l’indifférence qui semble caractériser la majorité des citoyens de Gentilini, la ville apparaît désert le dimanche, les bars fermés, les volets baisés, seulement vers le soir les Trévisiens sont sorti, visiblement embêté par ce peuple coloré qui leur avait envahi le beau salon de la ville. Evidemment, naturellement, il y avait aussi les Trévisiens à la manifestation, une banderole disait ” Trévisiens humainement indigné “, des gens qui ne tolèrent plus de se confondre avec le leadership de Gentilini et qui ont besoin de notre solidarité et de notre aide pour ouvrir les esprits et les coeurs de leurs compatriotes. Ce qu’on doit obstinément faire avec tous les moyens à disposition, chacun dans sa propre ville, dans son propre pays, dans leur propre poste de travail est de travailler unis à fin que les paroles : droits, solidarité, tolérance, et justice trouvent leur application. Et malheureusement sur ce versant le pas se signe.
Aussi dans cette manifestation, on a assisté à des divisions de partie qui n’appartenaient certainement pas à l’esprit dont laquelle tous les participants se sont reconnus.
Alors , avec cette manifestation, on rappelle à dire que personne d’entre nous collaborera avec la nouvelle loi raciste, mais chacun de nous collaborera avec sa conscience, avec sa propre croyance politique ou religieuse avec son intelligence cherchant en chaque occasion d’ouvrir l’esprit et les coeurs pour qui a oublié la propre histoire, la propre misère, les propres espoirs.