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Comment affronter l’insertion scolaire des nouveaux étudiants étrangers

Interview avec Picunio Lorenzo, professeur et coordinateur du Piano Offerta Formativa (POF) à Venise

L’école se présente de fait comme le terrain où l’encontre parmi italiens et citoyens étrangers est fort, présent et non renvoyé. Il manque de toute façon une intervention spécifique adressé à mettre sur pied des projets d’accueil et d’insertion pour les nouveaux étudiants étrangers.
On en a parlé avec Picunio Lorenzo, professeur à l’école Baseggio di Marghera (Venise) et coordinateur du Piano Offerta Formativa et voici son commentaire.

R: Cette année les insertions d’enfants et jeunes étrangers dans les écoles italiennes augmentent à environ 200 milles. Une des données significatives est une augmentation dans les classes de l’école media et de l’école supérieure, une distribution assez homogène sur le territoire, qui regarde soit les grands centres que les petits centres, et une distribution non homogène sur le territoire national, dans le sens qu’ils sont beaucoup plus présents au nord qu’au sud. Ce qui est significatif à signaler est qu’aucune intervention existe de la part de l’administration du Ministère de l’Instruction Publique pour soutenir cette insertion. On compte sur les doigts des mains les enseignants d’appui et de soutien qui viennent assignés dans très peu de situations pour favoriser cette insertion.
Une donnée à donner comme prémisse, c’est que les politiques scolaires qu’on soutient aujourd’hui de la part du Ministère de l’Instruction du Ministre Moratti, vont exactement dans le sens opposé de ce qui peut être l’intégration, dans ce cas, des enfants étrangers, et de tous ces enfants ou jeunes qui représentent une donnée de « diversité » par rapport à la norme : on privilège un type d’école fondé sur l’individu, on privilège le refus des formes d’intégration, d’échange parmi les cultures, parmi les expériences, parmi les histoires personnelles qui est puis cet élément qui porterait à que l’école deviendrait un lieu qui mélange ces expériences diverses, et que ces expériences diverses puissent représenter, l’une pour l’autre, une ressource.
L’école est ce Melting Pot, ce broyeur dans lequel les expériences humaines trouvent la possibilité de se contaminer réciproquement, d’apprendre quelque chose l’un de l’autre, mais s’il n’y a pas les ressources, ni le soutien de la part de qui gère l’école, tout ceci devient plus difficile.
Cet oeuvre d’intégration arrive, en réalité, également, grâce à un travail de bénévolat fait de milliers d’enseignants, sans distinction d’ordre, degré, école et en quelque sorte , aussi sans distinction d’opinions politiques, dans le sens qu’il y en a vraiment beaucoup d’enseignants qui se donnent à faire au désert des ressources assignées par l’administration scolaire. Interviennent en quelque manière les communes, non toutes, mais par exemple, la Commune de Venise soutient beaucoup cette intégration d’enfants étrangers, comme le fait aussi la Commune de Mogliano Veneto pour parler d’expériences proches, ainsi comme d’autres. Mais, aussi les Communes doivent faire cette année les comptes avec les coupes des transferts de la part de l’Etat et donc, on attend l’arrivé de «nuages menaces » d’une réduction de cette intervention, représentée par des gens comme les médiateurs culturels et les facilitateurs linguistiques, des gens qui ont été un appui fort, ces dernières années, au processus de l’intégration.
Bénévolat, ressources des Communes et absolument rien de la part de l’Etat : une difficulté pour l’Ecole et que l’école cherche de soutenir en se donnant à faire à l’intérieur propre.
Et ceci, c’est un de ces camps où il y aurait la nécessité que les enseignants, parents et mouvements, qui se sont battus contre la réforme Moratti se diraient à faire en ce moment pour revendiquer plus de ressources destinées à l’instruction et aussi plus de ressources destinées à cette fonction fondamentale de l’insertion des étudiants étrangers.

Q : Souvent quand on parle de l’immigration, on en parle seulement en termes d’émergence et, ces jours-ci, on le remarque aussi dans le cadre scolaire. C’est le cas de Follina, dans les environs de Treviso, où on projette un toit aux inscriptions d’étudiants étrangers et où le Président Gianni Busolini de l’Institut compréhensif « Fogazzaro » parle de « situations à la limite de l’émergence ». Aussi sur ceci on a demandé un commentaire à Picunio Lorenzo.

R :Cela a été plus une sortie occasionnelle de quelques directeurs, de quelques présides, ce n’est pas une chose diffusé cette requête de réduction des nombres. En général, le désir d’intégration est fort et est soutenu soit des familles, soit des opérateurs, soit aussi des jeunes italiens et de leurs familles, d’une manière très positive. Si même dans quelques situations ces discours ont sortis, ils ont été très localisés et n’ont pas trouvés une réponse significative jusqu’à maintenant. Je ne sais pas si les situations pourront changer avec le début plein de l’année scolaire, mais en général, l’attitude est celle de l’accueil. Il est toujours possible qu’il y a quelqu’un qui rêve de chercher aussi des solutions de ce type ; mais ceci reste une donnée assez limitée.
L’élément principal par contre, reste le fait que l’école, comme école active de base, comme opérateurs scolaires, se donne à faire et cet effort est important aussi car ceci permet de raisonner au niveau international par exemple, donc raisonner sur ce qui signifie rencontres de cultures, possibilités du fait de se contaminer réciproquement de cultures, et ainsi de suite. Quelques discussions d’été, comme « la voile oui ou non », ont été significatives de comment il y a une volonté de porter des éléments de modernité, d’innovation soit d’une partie que de l’autre, faisant d’une façon que ceux-ci sont les aspects plus conservateurs, soit de la culture européenne et italienne, soit des cultures qui se rencontrent avec celle italienne, ils viennent surpassés dans le processus commun. Et il n’y avait pas des grandes lumières, il n’y pas eu des épisodes de racisme, des situations qui puissent être incitées certains moments au niveau politique. La Lega, par exemple, fait des discours sur l’intégration scolaire, sur la peur qu’il y ait une hybride, mais dans les faits, la donnée positive qui naît de la rencontre des cultures diverses est en effet ce mélange métisse, et il me paraît que ceci vient reconnu d’une façon très positive. Ceci non pour sous-évaluer que les problèmes puissent exister et qu’il faut aussi être vigilant par rapport au fait qu’ils puissent naître. De toute façon, il ma paraît une donnée secondaire par rapport à la positivité de l’ensemble.
Reste que les ressources sont peu, reste que, d’un point de vue institutionnelle, on va en contre –tendance par rapport à ceci : on ne va pas vers une école qui intègre, et ceci est aussi le sens des mouvements des parents, des enseignants contre la « réforme » du ministre Moratti.