Per la libertà di movimento, per i diritti di cittadinanza

Servizio immigrazione e promozione dei diritti di cittadinanza (Venezia)

Le droit d’asile en Italie: qu’elle la situation?

Par Rosanna Marcato, Marie de Venise

Encore des cadavres, encore des morts noyés à quelques mètres de distance de la côte sicilienne. Et on continue à l’appeler “tragédie de mer”. Rien de plus erroné. Ce sont des tragédies de l’hypocrisie, de l’ignorance et de l’exclusion. On parle de personnes, en provenance des pays non communautaires qui par faim, guerre ou simplement pour trouver un futur digne tentent de toutes les façons d’arriver en Europe. Première étape l’Italie. La dernière triste évènement des morts de Ragusa regarde des jeunes tunésiens. Avec un rêve: avoir un séjour régulier en Italie, un travail et puis qui sait. Et voilà, comme la régularisation en cours peut être vu comme une opportunité pour eux ; et ainsi on part, on essaie le tout pour le tout.
Au delà de la chronique , essayons d’analyser ce qui se passe.

Par effet de la normative plus rigoureuse qui consente l’arrêt des navires qui transportent les clandestins, par effet des enquêtes de la magistrature qui ont intimidé des pêcheurs qui avant assistaient les clandestins en difficulté et ne signalaient la présence à la marine, par effet du furieux travail répressive avec son épicentre « l’île de Lampedusa » , les routes de la migration illégale se sont déplacées, et maintenant ils ont comme destination directement les côtes siciliennes. Il s’agit d’un parcours plus long et dangereux ..
Que celui pour rejoindre Lampedusa ou Pantelleria, et avec les orages qu’ils prévoient pour l’automne, mais aussi à partir d’aujourd’hui , le prix à payer en termes de vie humaines sera très haute.
Peu importe si cette fois ci le bateau ne s’est pas renversé, mais le scafista (le trafiquant de migrants ) – après avoir abandonné en mer sa charge humain – ait réussi à tourner vers le port de départ, pour puis être arrêté par les vedettes de la marine.
Le résultat ne change pas, encore une triste comptabilité de morts en masse sur la rive , blessés en hôpital dont certains grièvement, et le bilan s’aggravera certainement encore.

Toujours des morts, ou pour le naufrage des navires ou car on est jeté dans la mer par les scafisti – trafiquants, le résultat et les causes ne changent pas. La défense de la forteresse Europe avec la clôture d’entrées légales et les politiques de bloque navale rendent le comportement des scafisti de plus en plus violent. Les premières victimes sont comme d’habitude les plus faibles.
Et entre-temps le ministre de l’intérieur et le gouvernement sont entrain de travailler à un plan en trois points pour arrêter les bateaux sur les côtes italiennes. A l’intérieur de la majorité il y a encore des divisions. La Lega braille qu’il faut le coup de fer mais de l’AN arrive le propos de donner vie au décret flux 2002, qui encore n’est pas faite à la loi. Un décret qui réouvrirait la possibilité d’entrées légales pour un quota de citoyens immigrés. Toujours mieux que rien. A cet égard , un nouveau bras de fer commencera parmi la Lega et le reste du gouvernement sur lequel Berlusconi devra intervenir comme désormais c’est la règle pour mettre paix.
Ce serait à rire si ce n’est pas pour le fait qu’on est littéralement entrain de jouer avec la vie des personnes.

Du service immigration de Venise Rosanna Marcato nous propose quelques réflexions.

Le bilan des morts sur les côtes italiennes devient de plus en plus tragique, la vie des milliers de clandestins et demandeurs d’asile débarqué récemment ou depuis des années en Italie, notre travail devient de plus en plus difficile pour tenter de sauver ce qui peut être sauvé de ces vies exposés aux intempéries d’une législation qui nie aussi les ultimes remparts des droits fondamentaux. Le sauvetage en mer paraît un d’entre eux et par contre les pêcheurs qui vont au secours ont été mis en examen .

Le droit d’asile, droit établi depuis l’antiquité est de fait suspendu de l’actuelle législation ainsi comme les convocations sont suspendu à la commission centrale pour la reconnaissance du statut et dans le cas les peu convoqués reçoivent dans la quasi totalité le refus, suspendu les contributions déjà ridicules distribués des préfectures, les permis pour raison humanitaire ne viennent plus renouvelé, les centres d’accueil du réseau de la Programma Nationale d’asile ont eu des financements dérisoire ,invalidant le premier projet d’accueil à caractère nationale ,ce qui avait démontré la possibilité de donner une réponse en termes de service totale et de rationalisation des interventions.
Le droit de circuler librement est un droit garanti seulement aux peu élus du monde occidentale.
Suspendu les droits du travail, avec cette régularisation qui n’appelle pas régularisation et qui en faite ne paraît pas de l’être; du moment que les employeurs qui veulent émerger, jusqu’aujourd’hui, résultent vraiment peu.
Les exemples sont peu nombreux mais suffisent pour comprendre le climat dont s’entasse les dizains de morts connu et les centaines de morts inconnus qui restent en mer, et non seulement en mer.
N’oublierons en faite pas les autres tant nombreux personnes morts pendant le TIR transport ou dans les container des navires.
Ceci est de l’autre côté la même interprétation que le gouvernement donne. Les déclarations faites des deux parlementaires de l’alliance nationale démontrent sans doute l’esprit de la loi.
Les deux disent : la loi Bossi-Fini fonctionne et si les immigrés meurent c’est en effet car la loi fournit les instruments pour persécuter les scafisti qui ne se font pas de scrupules à jeter les désespérés en mer pour ne pas risqué d’être arrêté. »
Est-ce vraiment une bonne loi, qui pour être appliqué, présuppose déjà dans les intentions de procurer quelques centaines ou milliers de morts, tant un plus ou moins de ces voyous, ne fait pas de différence.

Les médias continuent à diffuser de la confusion sur la télévision parmi clandestin et demandeurs d’asile, ils ne disent pas les vraies causes de ces naufrages, comme Fulvio Vassallo dit est bien à chercher ailleurs : les trafiquants des pays d’où proviennent les réfugiés, affouragé par leurs gouvernements qui ne voient l’heure de se libérer d’un peu de gens, qui sait? , des ethnies en contraste avec la majorité du gouvernement, des opposants, des sans-toits, réside dans les ambassades ,outre à fonctionner pitoyablement «ils ne garantissent pas un minimum de moralité », ce qui est un beau jeu de mots pour dire qu’il existe une grande corruption, bien connu et toléré. Ce qui réSide dans l’arrêt des entrées légales voulu par Maroni.

Sur l’arrêt d’entrées réguliers , l’Association Sans Frontières et le comité M 21 de Treviso ont présenté mardi un dénonce à la procure de Rome, à la charge du ministre Maroni et de Berlusconi pour omission d’acte officiel, tant qu’il aurait dû prévoir par loi la détermination de flux d’entrées pour le 2002.
En ne pas étant fait, récite la dénonce, ils ont consenti à la mafia qui gère le trafic des migrants de l’Anatolie et du Méditerranée d’étendre le rayer d’action au Nord -Afrique et l’Afrique Noire dans la totale absence de canaux d’entrées réguliers et dans l’évidence d’une demande de travailleurs largement insatisfaits, le canal d’entrée irrégulière s’est énormément élargi.
Les estimes du ministère de l’intérieure confirment ces données : 14.042 entrées illégales pendant les 7 premiers mois du 2002 contre les 10.565 de tout le 2001.
A ceci s’ajoute naturellement l’avivement des tensions internationales, la situation médio-orientale de plus en plus dangereux, les guerres internes et les désastres environnementales de tant de pays qui induisent d’énormes masses de populations à se déplacer à la recherche de la survivance.
Ceci n’est pas un problème italien, mais européen.
L’Europe, effrayé des conséquences que sa même politique internationale a provoqué, monte / + hausse ses barrières et le fait consentant aux états membres d’éprouver des lois en matière d’immigration préjudiciables de ces droits fondamentaux , qu’on avait pensé d’appartenir à tous les hommes.
Avant tout , le droit à vivre.